Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prosa

 

Autore: bindy5

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 32 capitoli

Pubblicato: 24-11-08

Ultimo aggiornamento: 27-02-09

 

Commenti: 196 reviews

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GeneralAction

 

Riassunto: Quand une ancienne affaire sort du passé, bien décidée à chambouler le présent... et à faire disparaître City Hunter.

 

Disclaimer: Les personnages de "City Hunter contre-attaque" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How many words are necessary in a chapter?

 

For normal fanfictions, the minimum is 600 words. For poetry, the minimum is 80 words and for song fics, the minimum is 200 words. These values can be change at any moment, if we think it's necessary. The average is 1500 words per chapter, so you can see that the minimum we're asking for is quite less.

 

 

   Fanfiction :: City Hunter contre-attaque

 

Capitolo 19 :: Première Confrontation

Pubblicato: 25-12-08 - Ultimo aggiornamento: 27-12-08

Commenti: JOYEUX NOËL à toutes et à tous!!!! En ce jour de fête, je vous poste un chapitre un peu court (mea culpa) et pas vraiment adapter à l'esprit festif de Noël. Soyez indulgents et ne m'envoyez pas vos massues! Bonne lecture et encore merci pour vos reviews et bravo pour vos fics!!!

 


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Un coup de feu déchira le silence.  

Saeko se réveilla en sursaut. Ses réflexes agirent pour elle : sortant de sa torpeur, l’inspectrice se précipita sur son Smith&Wesson ainsi que sur ses couteaux dans leur étui-jarretière, toujours à portée de main. Ne voyant pas sa sœur à ses côtés, son cœur s’emballa. À l’instant où elle voulut se précipiter hors de la pièce, Azuki entra en trombe en hurlant :  

 

- Couchez-vous !  

 

Il se jeta sur la femme, l’entraînant juste à temps de l’autre côté du lit : une mitrailleuse criblait le mur de balles, faisant voler des morceaux entiers de la cloison, se figeant dans les meubles, saccageant la chambre agencée avec goût. La sulfateuse cessa son déluge destructeur, remplacée par de nombreux bruits de pas. Saeko et Azuki retirèrent les mains de leur tête, blancs de plâtre. Saeko était obnubilée par sa cadette. Où était-elle ? Une voix masculine étonnamment douce s’éleva :  

 

- Inspecteur Nogami, si vous êtes toujours en vie, ayez l’amabilité de venir nous rejoindre.  

 

- Ne répondez pas, chuchota Azuki à l’inspectrice. Laissez-moi…  

 

- Ne nous obligez pas à venir vous chercher, inspecteur, reprit la voix un brin moqueuse et d’un calme à toute épreuve.  

 

Saeko cherchait à évaluer la situation mais son inquiétude pour sa sœur prenait le pas dessus.  

 

- Que voulez-vous ?  

 

- Oh, vous êtes en vie ! Tant mieux. Je préfèrerai ne pas avoir à m’encombrer d’un deuxième cadavre.  

 

Son cœur manqua un battement.  

 

- REÏKA ! Qu’avez-vous fait à Reïka ?  

 

Azuki la retint pour ne pas qu’elle s’élance mais elle se débattit.  

 

- Salauds ! hurla-t-elle. Je vais vous tuer !  

 

Saeko échappa à la prise de l’agent, arme au poing et tira entre les trous causés par la sulfateuse. Folle de rage et de chagrin, elle tira en criant, abattant deux hommes. L’Exécuteur se tenait droit, immobile, comme si de rien n’était. Puis il dégaina et fit feu bien trop rapidement pour Saeko. Jamais elle n’avait vu quelqu’un tirer aussi vite, pas même Ryô ! Sous l’impact, elle lâcha son revolver que l’Exécuteur avait visé. Une douleur monta dans sa main : son index et son majeur étaient brisés. Un cri derrière elle et la chute d’un corps la fit se retourner. L’Exécuteur avait tiré deux fois : la première balle lui avait arraché son S&W, la deuxième s’était logée dans l’épaule d’Azuki qui tomba à genoux, blême.  

Les hommes de main de l’Exécuteur se précipitèrent sur Saeko. De sa main valide, elle envoya ses couteaux effilés qui atteignirent leurs cibles : plusieurs mains, cuisses et une gorge se trouvèrent transpercées. Hélas à court, elle ne résista pas aux assauts brutaux qui fondirent sur elle et qui l’immobilisèrent. On lui lia les poignets avec des bracelets en plastique et on la remit debout sans ménagement. Dans la lutte, sa chemise de nuit s’était déchirée, ne cachant presque plus rien de sa poitrine généreuse. D’un pas certain qui rappelait celui des grands félins, l’Exécuteur s’approcha et posa une main caressante à la naissance de ses seins.  

 

- Jolie, complimenta-t-il. Vous êtes une femme exceptionnelle, inspecteur Nogami. Les rumeurs à votre sujet sont bien en-dessous de la réalité.  

 

- Ne la touchez pas ! l’avertit faiblement Azuki, les dents serrées et pâle comme un linge, une main compressant inutilement sa blessure.  

 

L’Exécuteur se tourna froidement vers lui :  

 

- Estimez-vous heureux d’être encore en vie.  

 

Puis, sur un claquement de doigts, ses hommes embarquèrent Saeko et les blessés, abandonnèrent les corps des leurs et Azuki qui sombrait dans l’inconscience. En repassant par les escaliers, Saeko eut un haut-le-cœur. La vision qui s’offrait à elle la rendit à moitié folle : Reïka gisait telle une poupée de chiffon, des mares de sang maculant les marches. Saeko hurla, pleura, se débattit. Reïka… Reïka, sa petite sœur… Sa petite sœur était morte et elle n’avait rien pu faire. Elle ne l’avait pas protégé… Makimura, Reïka… Ils étaient morts. Plus rien n’avait d’importance maintenant. Saeko se perdit dans un état second où régnait seulement l’insensibilité. Elle se laissa ballotter par les hommes de Gôto.  

Un des kidnappeurs en tête ouvrit prudemment la porte, jeta un regard dans la rue pour surveiller la voie. Il fit un pas à l’extérieur. Tout à coup, une terrible détonation rugit et l’homme se retrouva projeté dans la cage d’escalier, le torse couvert de sang, un air de surprise à jamais peint sur le visage. La réaction fut immédiate : la sulfateuse cracha en direction de la rue, mitraillant les voitures, les poubelles et les bouches d’incendie, ouvrant un passage aux kidnappeurs jusqu’à leur camionnette garée au pied de l’agence. L’Exécuteur se servit de Saeko, complètement sous le choc, comme bouclier humain.  

En face d’eux, un Umibozû armé jusqu’aux dents et une Miki en colère se cachaient des rafales de balles. L’ancien mercenaire répondit à sa façon, dirigeant le canon de son bazooka sur la camionnette, guidé par les indications de sa femme. L’Exécuteur ordonna à ses hommes de rentrer dans l’agence assiégée juste avant que la camionnette n’explose.  

Dans la cage d’escalier, un des siens buta contre Reïka et lui donna un coup de pied rageur. Saeko contempla l’horrible scène sans réagir, dépossédée de tout sentiment. Tout à coup, l’homme poussa un gargouillement incompréhensif. Il s’effondra sur le corps de la détective, un couteau planté jusqu’au manche dans la gorge. Aussitôt, l’escouade se mit en position, se divisant en deux groupes, l’un tourné vers la rue, le second tourné vers l’étage où Mick et Ryô cherchaient à les prendre à revers. Ils donnaient ainsi à Kaori, Kazue et à Kasumi le temps d’évacuer Azuki par l’escalier de secours.  

En parfait professionnel, l’Exécuteur évalua la situation : il ne pouvait plus compter que sur six membres de son équipe et il avait une otage, bien qu’inactive, à garder. En revanche, l’étroit escalier ne permettait pas à ses ennemis de tenter une attaque frontale sans risquer de blesser la femme. De plus, il possédait une autre carte dans sa manche : il sortit son portable et ordonna dans le combiné :  

 

- Équipe 2 en renfort.  

 

Puis, il cria en direction de l’étage :  

 

- Saeba ! Je sais que vous êtes là !  

 

La réponse ne se fit pas attendre : froide comme la mort, une voix grave lui rétorqua :  

 

- Je suppose que vous êtes l’Exécuteur…  

 

- J’étais très impatient de vous rencontrer.  

 

- Lâchez les deux femmes !  

 

L’Exécuteur partit d’un grand rire :  

 

- Je crains de n’en avoir qu’une seule à vous remettre, Saeba, et elle vous attend. Ne vous en faites pas, elle n’ira pas bien loin. Quant à l’inspecteur Nogami, je l’emmène avec moi. Elle est mon billet de sortie et une carte supplémentaire dans le jeu de mon employeur.  

 

- Tu nous sous-estimes, sale enfoiré !  

 

L’Exécuteur eut un sourire en coin : City Hunter perdait son sang-froid pourtant légendaire. Prenant manifestement sur lui, Saeba répondit d’une voix calme mais non moins menaçante ; c’était une voix glaciale, la voix de la Mort, promesse du trépas :  

 

- Tu ne t’en sortiras pas. Que ce soit cette nuit, demain ou un autre jour, je te tuerai. Mais avant, je te rendrai au centuple la portée de tes actes. Et après, je m’occuperai de Gôto.  

 

- Je t’attendrai, Saeba. Il est grand temps que quelqu’un mette fin à ton règne et je jubile à l’avance de savoir que cette personne, ce sera moi.  

 

Dehors, les bruits d’une violente fusillade faisant rage. Des crissements de pneus s’arrêtèrent juste devant la porte de l’immeuble.  

 

- Il semblerait que je gagne cette manche, Saeba !  

 

Les hommes de Gôto se précipitèrent dans la nouvelle fourgonnette qui venait les chercher.  

 

 

Fou de colère, Ryô se rua dans l’escalier, Magnum au poing. Il vit l’Exécuteur monter dans la fourgonnette, lui adresser un salut avant de fermer la porte coulissante. La fourgonnette partit sur les chapeaux de roue, emmenant Saeko. Ryô poussa un cri de rage. Mick sur les talons, il se rua sur les corps étalés, glissant sur les marches poisseuses et rouge sang. Envoyant rouler le cadavre du malfrat que Mick avait tué avec son couteau, il tomba à genoux dans le sang répandu.  

D’une main tremblante, il passa sa main dans la chevelure collante de la belle jeune femme. Avec une tendresse qui contrastait tant avec ses sentiments haineux, il souleva le corps gracile et inerte avant de le serrer contre son cœur et de le bercer. Le beau visage de Reïka souillé n’exprimait plus rien, ni ses sourires enjôleurs, ni sa bonne humeur, ni ses mines boudeuses ou jalouses. Ses traits étaient détendus ; comme endormis. Malgré tout ce sang, jamais Reïka n’avait été aussi belle que maintenant.  

Assis une marche au-dessus, anéanti, Mick posa sa main sur l’épaule de son ami. Lui-même se tenait la tête de l’autre. Il n’y avait rien à dire ; si, une chose :  

 

- Nous la vengerons, mon frère. Nous vengerons Reïka et nous ferons tout pour que Saeko nous revienne saine et sauve, promit Mick à Ryô autant qu’à lui.  

 

 


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